C’est un sujet qui m’a toujours intéressée. C’est un mot tellement inspirant, mais pas toujours facile à intégrer.
C’est un aspect de nous qui nous permet d’affronter les défis que la vie nous offre. On peut tomber, mais on se relève rapidement. Une personne résiliente a confiance en elle-même et en ses propres capacités à s’en sortir.
Toute personne peut développer sa résilience. C’est un apprentissage en soi, comme les mathématiques, le lavage ou un sport : on essaie, on apprend et tranquillement, on le met en pratique. Avec un bon réseau, on peut apprendre à prendre du recul, la première étape lorsqu’on se sent envahi.
Parfois, notre stress ou anxiété prend le dessus et on n’arrive plus à y voir clair. Comme si, par exemple, on se collait le nez sur une œuvre d’art ou un film, on n’arriverait pas à le voir dans son ensemble. C’est la même chose face à un problème ou un défi quand on se laisse envahir par nos pensées et nos scénarios, on ne voit plus qu’une partie du problème. Tandis que, quand on arrive à prendre conscience de l’obstacle, on développe notre caractère et donc des nouvelles façons d’affronter cet obstacle.

De là l’importance de comprendre et gérer nos émotions. Attention de ne pas lire : ‘’contrôler‘’ ses émotions, mais bien les ‘’ gérer ‘’. Oh oh oh… Que la ligne est mince entre les deux n’est-ce pas? L’objectif est de contribuer à la solution tout en étant conscient(e) de ce qui se passe en nous. Être dans le déni n’aide pas à développer notre résilience.
Ensuite, croire en soi, un aspect qui nous semble tellement évident mais qui n’est pas toujours facile à faire… On le dit aux enfants depuis toujours, que ce soit avant un examen ou encore avant une partie de soccer : « Crois en toi, ça ira bien! » On le dit et on le sait, mais est-ce qu’on l’applique pour nous-mêmes? Être conscient de nos points forts et nos points faibles amène généralement une meilleure confiance en soi et donc plus de force pour se relever.
De plus, prendre le temps de se questionner sur notre capacité d’adaptation est essentiel dans le processus. Comment est-ce que le changement me fait sentir? Est-ce que je me sens encore confiant(e) et compétent(e) face à ce dit changement?
Pour conclure, il est important de garder en tête que de parler de résilience et du fait de se relever rapidement n’efface pas les notions abordées précédemment au sujet de l’équilibre et de la bienveillance envers soi-même. À la fin de la journée, personne ne te connaît autant que toi-même. Écoute tes limites et fais-toi confiance.
Respecte-toi
Je termine comme à mon habitude : ‘’ Respire un bon coup’’.
Valérie
